C’est bien joli de
vouloir voyager au jour le jour, au gré de ses envies, mais là, on sent bien
qu’on a besoin d’un peu de préparation aux moins pour les premiers jours.
Alors pendant que les gars font du français, moi je
m’attaque à la géo…
Myriam s’occupe de l’administratif …
Et les gars prennent leur premier cours de mécanique …
Et puis en route pour une journée marathon, au programme 350
KM, une frontière, la traversée des Dardanelles, tout ça dans un pays inconnu
sans savoir où nous allons atterrir, l’aventure quoi.
La première image que nous avons de la Turquie c’est un
immense drapeau qui flotte au loin au moment où nous nous approchons de la
Frontière.
C’est la première « vraie » frontière que nous
traversons, on quitte l’Europe, non sans un peu d’appréhension.
A part une attente un peu longue, le temps de montrer les
passeports 5 fois à 5 personnes différentes, pas de soucis, on est en Turquie.
On a choisi de partir directement vers le sud, en direction
de la ville de Canakkalé, au bord du détroit des Dardanelles. Les changements
en quelques kilomètres sont saisissants, pour l’instant ce qui nous soucie le
plus c’est l’état des routes, à part la route principale qui est vraiment en
très mauvais état par endroit, le réseau secondaire n’est pas goudronné. Aïe
Aïe Aïe .. Par contre c’est sympa, on voit plein de modèles de voitures qui en
France raviraient les collectionneurs: R11, Talbot Horizon , R12 breack !!
On a aussi vu des tracteurs faire demi tour sur la quatre voies, et un troupeau
de moutons traverser la même quatre voies. Conclusion, on ne dépasse pas le 70 et
on essaye d’avoir un œil partout.
Les minarets on remplacé les églises byzantines, et la
journée est rythmée par les appels à la prière, c’est tout de suite très
dépaysant.
Bien sur il y a la langue, mais ça on commence à avoir
l’habitude de ne rien comprendre, on va essayer de se débrouiller avec bonjour,
merci, au revoir et des grands sourires.
Notre première aventure Turque sera maritime. A peine le
temps de faire un peu de change dans une bijouterie (toutes les banques sont
fermées, on est samedi), de s’occuper de la carte du téléphone, et nous embarquons sur un Ferry qui nous permet
de traverser le détroit des Dardanelles. On coince le camping-car entre deux
camion, et c’est parti.
Ce soir on n’est pas fâché de s’arrêter là
on est tous fatigué et il y a un peu de stress. Pour la
première fois on se sent loin, très loin.
Mais le paysage en face de nous est une fois de plus
magique.
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