Après une ultime balade dans la
montagne Slovène pour admirer la cascade
Et une dernière baignade pour les
gars dans la rivière
On a passé la frontière Italienne
cet après-midi , c’est en plein centre-ville, étonnant.
Là c’est sûr, on est sur le
chemin pour rentrer. Cap à l’ouest pour traverser le nord de l’Italie en
passant par Trévise, Bergame, Turin, puis nous remonterons la Vallée d’Aoste
pour rejoindre le tunnel du mont Blanc. C’est pas le chemin le plus court,
c’est pas le chemin le plus simple, mais c’est celui qu’on choisit parce qu’il
nous permet de rentrer doucement. Une fois en France c’est pareil, on ne sait
pas trop quelle route prendre, on verra au jour le jour. On a prévu notre
arrivée à Nantes en fin de semaine autour du 19.
Dans le camion les sentiments
sont très partagés : bien sûr il y a une grande hâte de rentrer, de revoir
tout le monde (ben oui, vous nous manquez beaucoup), de retrouver la maison, de
se poser « pour de vrai » après 5 mois de route, 5 mois de vie
nomade, de reprendre contact avec la vie française et nos petites habitudes
quotidiennes. On ne sera pas fâché de retrouver un peu plus de confort et un
peu plus de place pour chacun de nous !!! Mais en même temps, qu’est-ce
qu’on était bien sur la route !! Libres d’aller où l’on souhaitait, loin
des milles tracasseries du quotidien qui
bouffent un peu la vie, sans autre préoccupation que l’essentiel : est-ce
qu’on a de quoi manger, est ce qu’on a de l’eau, est ce que l’endroit où nous
sommes stationnés est sûr. Pour le reste « on se débrouillera bien ».
Je crois que cette sensation -là, je ne suis pas le seul à qui ça manquera, alors on est aussi
un peu tristes.
Je pense que c’est aussi pour ça qu’on a décidé de rentrer
tranquillement, de toute façon, on fait ça depuis le début, et ça a bien
marché, alors pourquoi changer ?
A +
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