Après Pamukkalé, on a prévu d’aller voir la cité d’Efes, on est dans une période où on
enchaîne un peu les visites mais bon, on en profite avant de quitter la Turquie ( ben oui, on est
presque à la fin !!), et puis nos étapes du soir sont souvent en bord de
mer ça permet de souffler après la route. Donc ce matin, départ matinal pour
Efes. Avec le nombre de villes antiques en ruines qu’on a vu depuis le début du
voyage, on est quand même resté bluffés par l’état de conservation du lieu et
surtout l’impression de réalité que cela donne de se déplacer dans une vraie
ville.
Ce sont des ruines donc il y a des pierres bien rangées.
des petites colonnes ..
Des grandes colonnes…
Il y a aussi plein d’autres trucs à voir …
De l’avis général, Efes, c’est le « top one » de
la ruine !!
Après la visite, nous mettons le cap sur Foça, un petit port de pêche. Pour profiter au mieux de
nos derniers jours ici, nous prévoyons de faire des petites étapes en suivant
la mer le plus possible.
L’aventure du jour est mécanique, il fallait bien que cela
nous arrive.
Sur la route à 30 kms
de notre destination, une voiture nous double et le conducteur nous fait signe
de nous arrêter. Il nous prévient que la roue arrière droite
« bouge », semble mal serrée. Je sors les outils, effectivement les
boulons viennent tout seuls !! aïe . Mais plus grave, il y a une fuite de
liquide de freins. Alors là, on ne sait pas trop quoi en penser, mais le gars
qui est encore avec nous est mécano. Bien sûr il ne parle ni français, ni
anglais, et nous toujours pas Turc. On comprend qu’il cherche un endroit à
l’ombre pour regarder plus précisément d’où vient le problème ( ici il fait
autour de 28 ° alors c’est mieux de ne pas rester trop longtemps au
soleil !!). Il nous emmène au bord d’une petite route et commence à
démonter la roue … puis les freins…
Il récupère la pièce cassée et nous fait comprendre qu’il va
en chercher une neuve à une dizaine de kilomètres.
Pendant ce temps-là, nous, on joue les naufragés de la
route.
Pendant qu’on attend, 2 hommes s’arrêtent à coté de nous
pour nous demander si on a besoin d’aide, l’un parle très bien Français ( il a
vécu 15 ans en Belgique). On lui explique rapidement la situation, il propose
de rester et d’attendre notre « mécano/ ange gardien » pour traduire
et marchander le prix de la réparation. Tout se passe en réalité assez vite,
notre sauveteur revient avec une pièce neuve et la remplace en 30 minutes. On
paye la réparation et tout le monde repart de son côté !! Une fois le
stress passé on commence à repenser aux évènements en hésitant entre deux
positions : soit on a eu un énorme coup de chance ( c’était quand même le
système de freinage qui pouvait lâcher) et comme nous disait notre ange gardien
du jour « Allah nous regardait », soit on s’est fait arnaquer de 150
euros pour une réparation bidon, mais ça, ça pouvait nous arriver en France, au
moins ici, ça a un petit goût d’aventure !!
Pour finir la journée on a pu faire tranquillement les
derniers kilomètres qui nous séparaient de Foça et se poser sur le port , juste
en face de la mer…
Güle, güle
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