dimanche 2 juin 2013

Efes, le top des ruines, une panne et un sauvetage




Après Pamukkalé, on a prévu d’aller voir  la cité d’Efes, on est dans une période où on enchaîne un peu les visites mais bon, on en profite  avant de quitter la Turquie ( ben oui, on est presque à la fin !!), et puis nos étapes du soir sont souvent en bord de mer ça permet de souffler après la route. Donc ce matin, départ matinal pour Efes. Avec le nombre de villes antiques en ruines qu’on a vu depuis le début du voyage, on est quand même resté bluffés par l’état de conservation du lieu et surtout l’impression de réalité que cela donne de se déplacer dans une vraie ville.

Ce sont des ruines donc il y a des pierres  bien rangées.

des petites colonnes ..

Des grandes colonnes…

Il y a aussi plein d’autres trucs à voir …



De l’avis général, Efes, c’est le « top one » de la ruine !!
Après la visite, nous mettons le cap sur Foça, un petit port de pêche. Pour profiter au mieux de nos derniers jours ici, nous prévoyons de faire des petites étapes en suivant la mer le plus possible. 

L’aventure du jour est mécanique, il fallait bien que cela nous arrive.
 Sur la route à 30 kms de notre destination, une voiture nous double et le conducteur nous fait signe de nous arrêter. Il nous prévient que la roue arrière droite « bouge », semble mal serrée. Je sors les outils, effectivement les boulons viennent tout seuls !! aïe . Mais plus grave, il y a une fuite de liquide de freins. Alors là, on ne sait pas trop quoi en penser, mais le gars qui est encore avec nous est mécano. Bien sûr il ne parle ni français, ni anglais, et nous toujours pas Turc. On comprend qu’il cherche un endroit à l’ombre pour regarder plus précisément d’où vient le problème ( ici il fait autour de 28 ° alors c’est mieux de ne pas rester trop longtemps au soleil !!). Il nous emmène au bord d’une petite route et commence à démonter la roue … puis les freins… 


Il récupère la pièce cassée et nous fait comprendre qu’il va en chercher une neuve à une dizaine de kilomètres.
Pendant ce temps-là, nous, on joue les naufragés de la route.

Pendant qu’on attend, 2 hommes s’arrêtent à coté de nous pour nous demander si on a besoin d’aide, l’un parle très bien Français ( il a vécu 15 ans en Belgique). On lui explique rapidement la situation, il propose de rester et d’attendre notre « mécano/ ange gardien » pour traduire et marchander le prix de la réparation. Tout se passe en réalité assez vite, notre sauveteur revient avec une pièce neuve et la remplace en 30 minutes. On paye la réparation et tout le monde repart de son côté !! Une fois le stress passé on commence à repenser aux évènements en hésitant entre deux positions : soit on a eu un énorme coup de chance ( c’était quand même le système de freinage qui pouvait lâcher) et comme nous disait notre ange gardien du jour «  Allah nous regardait », soit on s’est fait arnaquer de 150 euros pour une réparation bidon, mais ça, ça pouvait nous arriver en France, au moins ici, ça a un petit goût d’aventure !!
Pour finir la journée on a pu faire tranquillement les derniers kilomètres qui nous séparaient de Foça et se poser sur le port , juste en face de la mer…


Güle, güle
 


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