jeudi 9 mai 2013

Istanbul. Deux jours un peu fous et des rencontres qu'on n'oublira jamais.

Cela ne va pas être simple de vous décrire les dernières 48 heures que nous venons de vivre mais je vais essayer quand même, on se rattrapera au retour en vous racontant de vive voix.
Pour reprendre le fil de l'histoire, après la découverte de la fuite d'eau et la prise de contact avec un éventuel réparateur, nous roulons toute la journée pour faire étape à 60 kms d'Istanbul dans l'idée d'y être assez tôt le lendemain matin.
Le camping que nous trouvons est moche et plutôt crado, on n'a pas le moral, heureusement on arrive à avoir quelques nouvelles avec skype, les sms, ça fait du bien.
Le lendemain matin départ rapide pour la "grande" ville, on pense être prêt, on a l'adresse de notre réparateur, normalement il n'y a plus qu'à suivre le GPS.
A une lettre près, ça aurait pu se passer comme ça. En fait deux quartiers d’Istanbul s’appellent quasiment pareil, à une lettre près, mais il sont à une heure de route l'un de l'autre !!!
Nous arrivons donc  au point de chute donné par le GPS, persuadé d'être au bon endroit. Nous comprenons rapidement après plusieurs détours dans le quartier que ce n'est pas le cas.
On est perdu au beau milieux d'une mégalopole de 13 millions de personnes( chiffre officiel, en réalité certainement 20 millions ) , on ne comprend rien à ce que les gens nous disent, le flot de voitures sur le périph est infini, ça déboule de partout ...


A l'endroit où nous nous arrêtons pour essayer de demander notre chemin,un homme semble connaître l'adresse où nous devons nous rendre, mais il ne parle pas anglais. Nous comprenons qu'il nous propose de nous emmener, il fait signe qu'il va conduire le camping-car !! Après quelques secondes d'hésitation quand même, on voit bien qu'on n'a pas vraiment le choix, on lui fait confiance. Et c'est parti pour plus d'une heure de route au milieu du flot inimaginable de la circulation d'Istanbul. Nous sommes rapidement rassurés sur notre pilote, il conduit prudemment, fait super attention au camion. On essaye d'échanger quelques mots mais on ne se comprend pas, on n'arrive même pas à échanger nos prénoms ...
Après plusieurs détours il trouve notre destination et nous entrons dans le quartier des usines d'Istanbul, une ville dans la ville qui n'abrite que des entreprises et des fabriques.

Voilà, l'exemple de la gentillesse turque. Pour rien, juste pour nous aider, sans même vraiment comprendre ce qui nous arrivait , il nous a conduit d'un bout à l'autre de la ville, on ne sait même pas vraiment comment il est reparti...
Nous arrivons à expliquer notre problème à la personne qui nous reçoit pour la réparation mais ce n'est pas possible de voir le technicien aujourd'hui, il faut revenir demain. Nous discutons un peu et ils nous proposent de garder le camping car sur place, de nous conduire dans le centre d’Istanbul,  et de nous retrouver le lendemain pour voir le réparateur, ça nous oblige à laisser le camping car sans surveillance pendant l'après midi et la nuit, mais d'un autre côté on n'a pas vraiment le choix. On trouve que c'est une issue plutôt pas mauvaise à nos ennuis du moment, alors on prend vite fait quelques affaires, ça c'est la spécialité de Myriam,
et nous montons dans la voiture d' Huluci, le patron de l'entreprise, qui nous emmène au cœur d'Istanbul. C'est quand même 2 heures de trajets dans une circulation indescriptible, bouchons, klaxons, mais là encore il voyait qu'on était embêté avec nos histoires, alors il nous a filé un coup de main .
Comme nous sommes dans le cœur du Sultanamet  Nous en profitons pour visiter Sainte Sophie et la Mosquée Bleue. C'est tout simplement magique de beauté,  et l'appel à la prière sur l'esplanade devant cette gigantesque mosquée donne des frissons.









Ce soir c'est notre première nuit hors du camion depuis deux mois et demi, ça fait  un peu bizarre, même si on est plutôt tous les 4 bien contents de retrouver de vrais  lits.C'est quand même dingue tout ce qu'on peut faire en une journée!

Le lendemain, nous reprenons tram, métro et taxi pour retrouver notre réparateur. Soulagement, le camion est là il n'a pas bougé, ouf.

  C'est Mohamed qui nous accompagne dans un autre atelier pour que le technicien regarde d'où vient la panne.
En attendant, les gars s'installent à jouer dans le hangar, et Myriam se fait des copains ( les premiers camping caristes turcs que nous rencontrons.



Rapidement la panne est identifiée et beaucoup moins grave que ce que nous pensions, c'est un tuyau de la douche qui c'est déconnecté et qui a coulé, en 45 minutes, le problème est réglé. Un vrai petit miracle, et un énorme soulagement. C'est génial, on peut reprendre la route. On a quand même pris une photo avec nos anges gardiens d'Istanbul !!


Au programme des jours à venir: visite d'Istanbul.
A+

1 commentaire:

  1. Tout est bien ben qui finit bien...!!! génial et on pense très fort à vous !!! Plein de bizzzzManu

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