jeudi 28 mars 2013

Entre Florence et Sienne, douce Toscane.



Depuis trois jours, nous sillonnons les doux paysages de Toscane . 



C’est vallonné, vert, paisible, tranquille… il manque juste un peu de soleil.
Chaque colline est surmontée d’une grande propriété viticole (c’est la région du Chianti) , d’un château ou d’une cité. 


Nous faisons étape à CASTELINA         Pour la nuit 

Et en profitons pour faire un petit tour sur les chemins qui entourent le village. 


Puis, sur les conseils d’Alain (merci pour cette bonne idée !) nous nous dirigeons vers San Gemigniano, un surprenant village médiéval qui compte 14 tours d’habitations, témoins de luttes anciennes des habitants pour déterminer celui qui aurait le plus de prestige. 



Je laisse l’interprétation de ce concours architectural à mes collègues de travail, un bon sujet de réunion théorique !! 
Aller, juste pour le plaisir des yeux …


Demain, Sienne.....
A +


mardi 26 mars 2013

Florence



Après une petite étape dans la ville de Lucca ,nous arrivons en fin d’après-midi à Florence. Re-re-re galère pour trouver un endroit pour dormir alors nous adoptons une nouvelle technique appelée « filature de l’extrême » le jeu consistant à suivre des camping-cariste allemands dans les (toutes) petites rues Florentines. Ben oui, quand tu es voyageur tu n’as peur de rien !!
On a perdu les Allemands, mais on a trouvé un coin sympa, tout près d'un arrêt de bus pour nous emmener dans le centre.
Nous avons passé la journée à visiter. Comment ne pas tomber sous le charme...
Chaque rue cache un bâtiment magnifique, chaque place abrite une fontaine majestueuse, au bout de chaque ruelle il y a une statue , nous ne savons plus où donner de la tête et des yeux, la sensation est réellement impressionnante.
Le froid nous oblige à ressortir nos tenues d'hivers et le pique-nique est un peu sportif, mais nous trouvons un coin à l'abri du vent à côté du marché couvert.
Nos pas nous guident vers le Ponte Vecchio


C'est très animé, il y a pas mal de monde, on n'a même été obligé de faire 20 minutes de queue pour aller visiter le Palazzo Vecchio !! Trop dure la vie.

Remarque, ça nous laisse le temps d'aller rigoler autour des statues.
Demain si le temps le permet, on a prévue une rando au sud de la ville pour découvrir les alentours.
Et pour bien s’imprégner de l’atmosphère locale ce soir c'est pattes aux Gorgonzola ( un régal) et ....

A +








dimanche 24 mars 2013

A nous l’Italie.




On a débarqué à Gênes vers 8h00, et on passe la quatrième frontière de notre périple. 


Nous décidons de ne pas nous arrêter dans la ville, mais de poursuivre un peu au bord de la mer pour trouver un endroit tranquille pour prendre un petit dej et peut être dormir un peu. En plus il fait super beau. Mais c’était pas le bon choix, que neni !!
 On se retrouve très rapidement sur une route de montagne qui longe la mer, c’est magique, une vrai carte postale, 


Sauf qu’il est IMPOSSIBLE de s’arrêter, d’abord parce qu’il n’y a pas de place, et dans les deux villages où nous essayons de nous aventurer, le stationnement pour les camping-cars ( et même pour les voitures) est hyper restreint ( en fait totalement interdit !) Il y a 24 heures on pouvait se garer partout, aujourd ‘hui,  nulle part. On est frustré, énervé, fatigué, et Elie est vert ( le scotch ne marche plus) . J’arrive à trouver une « placette » pour que chacun puisse sortir 5 minutes OUF !

A la lecture du guide on comprendra plus tard que nous sommes dans un des coins les plus exclusifs d’Italie, genre côte d’azur en mieux (ou pire, c’est selon) , explication des contraintes d’accès et de stationnement. On espère quand même que ce ne sera pas partout comme ça …
Bon , on reprend la route en se disant que plus loin ce sera peut-être plus simple. Bonne pioche, après quelques kilomètres je décide de retenter ma chance vers la mer ( encore mon côté têtu !) et là ça marche, après 40 minutes d’une route de montagne , comment dire, plutôt étroite, nous arrivons à Bonassola, c’est la région des 5 terres, il fait beau, la mer est turquoise, il n’y a personne,  un petit coin de paradis… 



On va manger là, les émotions ça creuse 


Nous passons notre première journée Italienne et notre première nuit dans cet endroit de rêve. Le lendemain nous partons faire une bonne rando jusqu’au village suivant en longeant la mer par un chemin qui emprunte d’anciens tunnels ferroviaires désaffectés. 



Il y a des petites criques et des rochers, alors on en profite pour grimper un peu. 

 
Puis nous reprenons la route ( toujours aussi étroite) pour rejoindre Pise.

Pise

Re-galère  pour trouver un endroit tranquille pour dormir, ça n’a vraiment pas l’air possible ici de s’arrêter où on veut. Ça nous change vraiment du Portugal et de l’Espagne  qui correspondaient plus à ce que nous espérions de notre façon de voyager en camping car. Mais bon, contre mauvaise fortune bon cœur, on ira sur un parking réservé aux camping-cars qui a l’avantage de ne pas être loin du centre.
Nous partons en fin de matinée pour découvrir la ville. Dire que c’est joli, ce serait mentir. C’est simplement magique. Parce que voir la tour de Pise en vrai, ça tabasse !! 

J’avoue que le spectacle nous laisse un peu sans voix ( ce qui est rare) . En bon touriste on l’a prise en photo sous tous les angles histoire de voir de quelle coté elle penche le plus. On mettra tout ça sur la page Italie quand on aura une bonne connexion, là c’est juste un petit clin d’œil. 

On s’offre un pique nique pizza en face de la tour 

Et même si on a eu du mal à la quitter, nous continuons notre balade dans les rues pleines de charmes de cette petite ville et les bords de l’Arno.
Un petit problème à l’heure du goûter, plus de Chourros !! La cata. Le voyageur a parfois un peu de décalage dans ses différentes destinations. Tant pis, on se rattrape sur la spécialité locale : les glaces.

Petite dédicace pour Manu, le club Vespa local organisait une exposition dans les rue de la ville, on en a vu de toutes les couleurs !!

En fin d’après midi on reprend la route vers la petite ville de Lucca.
A +







Sur le bateau



On était tous un peu excités de prendre le bateau, un peu peur aussi d’être malade, alors on a pris nos dispositions. 


C’est à priori une méthode infaillible contre le mal des transports. Aussi inexplicable que cela puisse paraître, ça marche !! Enfin, ça marche sur le bateau, parce que sur les petites route de montagnes Italienne, c’est déjà moins efficace (mais c’est pour plus tard !). Il faut surtout faire gaffe à prendre un scotch auquel les enfants ne sont pas allergiques ( ben oui, c’est mieux !) . Donc on monte sur le bateau,

  
C’est grand, c’est beau, à peu de chose près on s’attendrait à voir arriver Goffer ou le commandant Stubing sur le pont. 


Bon, la comparaison s’arrête là , ça reste un ferry, et il n’y a pas vraiment beaucoup de touristes. A part deux couples d’Allemand et un groupe de lycéen Espagnols, les autres passagers sont surtout  des marocains qui viennent de Tanger pour tenter leur chance en Italie, on se sent un peu décalé dans cette ambiance, nous on a la chance de pouvoir faire ce voyage juste pour le plaisir, mais à côté de nous on voit bien que pour eux, l’enjeu n’est pas le même. 

18 heures de traversée, c’est assez long et il n’y a pas grand-chose à faire, alors on se balade sur le pont, DS pour les gars, lecture et patience…. 


A côté de nous un passager prépare à manger, 

Pendant que  les deux tv de la salle braillent, l’une en Italien, l’autre en Arabe, magie des voyages.
On va quand même tous réussir à dormir un peu, 




Au matin on arrive à Gênes, et le paysage quand on arrive par la mer au lever du soleil est magnifique.
ça y est, on est en Italie !!

A +