On a débarqué à Gênes vers 8h00, et on passe la quatrième
frontière de notre périple.
Nous décidons de ne pas nous arrêter dans la ville, mais de poursuivre
un peu au bord de la mer pour trouver un endroit tranquille pour prendre un
petit dej et peut être dormir un peu. En plus il fait super beau. Mais c’était
pas le bon choix, que neni !!
On se retrouve très
rapidement sur une route de montagne qui longe la mer, c’est magique, une vrai
carte postale,
Sauf qu’il est IMPOSSIBLE de s’arrêter, d’abord parce qu’il
n’y a pas de place, et dans les deux villages où nous essayons de nous
aventurer, le stationnement pour les camping-cars ( et même pour les voitures)
est hyper restreint ( en fait totalement interdit !) Il y a 24 heures on
pouvait se garer partout, aujourd ‘hui,
nulle part. On est frustré, énervé, fatigué, et Elie est vert ( le
scotch ne marche plus) . J’arrive à trouver une « placette » pour que
chacun puisse sortir 5 minutes OUF !
A la lecture du guide on comprendra plus tard que nous
sommes dans un des coins les plus exclusifs d’Italie, genre côte d’azur en
mieux (ou pire, c’est selon) , explication des contraintes d’accès et de
stationnement. On espère quand même que ce ne sera pas partout comme ça …
Bon , on reprend la route en se disant que plus loin ce sera
peut-être plus simple. Bonne pioche, après quelques kilomètres je décide de
retenter ma chance vers la mer ( encore mon côté têtu !) et là ça marche,
après 40 minutes d’une route de montagne , comment dire, plutôt étroite, nous
arrivons à Bonassola, c’est la région des 5 terres, il fait beau, la mer est
turquoise, il n’y a personne, un petit
coin de paradis…
On va manger là, les émotions ça creuse
Nous passons notre première journée Italienne et notre
première nuit dans cet endroit de rêve. Le lendemain nous partons faire une
bonne rando jusqu’au village suivant en longeant la mer par un chemin qui
emprunte d’anciens tunnels ferroviaires désaffectés.
Il y a des petites criques et des rochers, alors on en
profite pour grimper un peu.
Puis nous reprenons la route ( toujours aussi étroite) pour
rejoindre Pise.
Pise
Re-galère pour
trouver un endroit tranquille pour dormir, ça n’a vraiment pas l’air possible
ici de s’arrêter où on veut. Ça nous change vraiment du Portugal et de
l’Espagne qui correspondaient plus à ce
que nous espérions de notre façon de voyager en camping car. Mais bon, contre
mauvaise fortune bon cœur, on ira sur un parking réservé aux camping-cars qui a
l’avantage de ne pas être loin du centre.
Nous partons en fin de matinée pour découvrir la ville. Dire
que c’est joli, ce serait mentir. C’est simplement magique. Parce que voir la
tour de Pise en vrai, ça tabasse !!
J’avoue que le spectacle nous laisse un peu sans voix ( ce
qui est rare) . En bon touriste on l’a prise en photo sous tous les angles
histoire de voir de quelle coté elle penche le plus. On mettra tout ça sur la
page Italie quand on aura une bonne connexion, là c’est juste un petit clin
d’œil.
On s’offre un pique nique pizza en face de la tour
Et même si on a eu du mal à la quitter, nous continuons
notre balade dans les rues pleines de charmes de cette petite ville et les
bords de l’Arno.
Un petit problème à l’heure du goûter, plus de
Chourros !! La cata. Le voyageur a parfois un peu de décalage dans ses
différentes destinations. Tant pis, on se rattrape sur la spécialité
locale : les glaces.
Petite dédicace pour Manu, le club Vespa local organisait
une exposition dans les rue de la ville, on en a vu de toutes les
couleurs !!
En fin d’après midi on reprend la route vers la petite ville
de Lucca.
A +