vendredi 15 mars 2013

Séville et la suite...




Nous avons passé deux grandes journées à Séville. A si peu de Kilomètres du Portugal, le changement est surprenant, l’ambiance, la forme de la ville, la culture, tout est très différent. C’est l’Espagne, Al Andalous.
Le premier jour nous visitons Le palais de l’Alcazar, déjeunons de quelques Tapas dans une Bodéga du quartier juif, et déambulons dans les rue jusqu’à la place d’Espagne, un spectacle grandiose nous attend car une énorme averse s’abat sur la ville, la place est vide, les couleurs sont magiques, le bruit est saisissant. J’en profite pour faire une bonne centaine de photos que … Vous ne verrez jamais ! Une mauvaise manip sur l’ordinateur le soir et hop, tous les fichiers sont illisibles. On était tous légèrement dégoutés.
Le lendemain on avait deux objectifs : faire un tour en barque sur la place d’Espagne, et manger des Churros avec un Chocolate. (Accessoirement moi j’en avais un troisième secret, rattraper ma bourde de la veille et refaire quelques photos, c’est mon  petit côté têtu !)
Nous voilà donc embarqués sur notre navire : 

Tout le monde à la manœuvre
Pour une fois, je ne conduis pas. 

La place d’Espagne ça ressemble à ça : 


Notre ballade nous conduira ensuite vers le  centre historique,
La cathédrale 


L’entrée du Palais de l’Alcazar


Puis sur les berges du Guadalquivir et la Tore del oro. 


Et pour finir, on a même réussi à trouver nos Churros ( spéciale dédicace à Oncle Matth), mais on a eu du mal. Ça valait le coup de marcher un peu quand même.
Et puis j’ai quand même quelques photos !
Demain on reprend la route vers Ubéda.
UBEDA.
Nous quittons Séville sous un temps très gris et très pluvieux.
Même si c’est moins agréable, il faut bien remplir le camion.
Vu le temps, on en profite pour faire des courses  (ici c’est Mercadona et il y  des croquettas.) et heureusement aujourd’hui l’étape est longue.
On ne pourra pratiquement pas descendre du camion aujourd’hui, c’est galère. On a trouvé un petit endroit pour dormir au cœur de la ville, avec une vue qui , quand les nuages ne sont pas là, doit être très belle sur les collines d’oliviers.  On visitera demain en espérant un temps plus clément.

Ubéda et route vers Valencia
Nous visitons la ville ce matin, le temps est plus clément coté soleil, la vue du camion au réveil est assez sympa
 Mais ça caille !! on a ressorti les sous pulls et le polaires (placement produit  décathlon).
La ville est très jolie
On  visite un petit musée d’archéologie ( un peu minimaliste) mais notre guide improvisé est sympa

La pluie est de retour alors on décide de tracer directement jusqu’à Valencia, on aura traversé l’Espagne d’ouest en est en 2 jours, c’est un peu rapide, mais avec ce temps-là on n’a pas envie de traîner.
Au programme pluie, vent fort, et même de la neige, c’est dommage parce que nous traversons des paysages montagneux qui donnent envie de s’arrêter, mais bon, on n’avait pas prévu les skis.
En arrivant sur Valence, surprise, nous nous attendions à une petite ville de bord de mer calme et tranquille (en bon touriste Français pas vraiment renseignés) , c’est en fait la troisième ville d’Espagne, et en plus on débarque à 18h30 !! Il faut croire que les bouchons nous manquaient.
On se pose pour ce soir et on verra pour visiter demain. On espère juste un truc c’est que cette nuit il ne pleuve pas, parce que depuis deux nuit le sommeil est un peu difficile à trouver.
Explication 
Un camping-car, c’est en fait une énorme caisse de résonnance. Petite expérience intéressante : placez n’importe quelle caisse en plastique sous la douche et délectez-vous du charmant bruit que va émettre cette vulgaire boite. Les deux premières minutes c’est presque beau, ça fait rêver, ça amuse même les enfants. Au bout de cinq minutes déjà c’est moins marrant et presque un peu chiant, au bout de 10 minutes c’est franchement lassant et apparaissent les premiers signes de migraine. Au bout d’une heure vous êtes prêt à avouer n’importe quoi pour que ça s’arrête ( je suis persuadé que c’est le genre de torture qui devait beaucoup plaire aux inquisiteurs) . Alors je ne vous raconte pas quand ça dure toute la nuit, et même chose le lendemain. Allez va c’est les vacances !!
Note pour plus tard : NE PAS OUBLIER LES BOULES QIES

Valencia, la bonne surprise.
Ce matin, grand soleil, avant d’aller prendre le bus qui nous amènera à Valencia, nous allons voir la mer qui n’est qu’à une vingtaine de minutes à pied de l’endroit où nous avons passé la nuit.
Le « petit port de pêche » ressemble à ça !

On profite de la ballade sur la plage pour tenter des travaux pratiques d’art visuel d’après les cours du CNED, le sujet : le land art. Nous on a trouvé la version Balnéo-Espagnole : le Plaï’Art ( ok, ok, ok, elle est pas terrible mais j’ai pas mieux)

On attrape notre bus pour rejoindre la ville et là, coup de bol du Voyageur, buena onda, hasard, c’est le début des Fallas. Chaque quartier prépare une grande sculpture éphémère, souvent humoristique et prépare des danses, ou un spectacle avec feu d’artifice et pétards ( ceux qui font du bruit !!) Chaque jour un quartier différent   propose son spectacle au reste de la ville.

Nous on a eu le droit à celui sur la place de la Mairie. Un monde de dingue
Nous, on est par là
Et 10 minutes d’explosions de pétards en continu. Les Trottoirs vibrent à cause du bruit. Impressionnant.
Après ça on a quand même visité le vieux centre, et on n’a pas pu résister à quelques churros
Avant de partir, nous sommes passés devant le magnifique palais des sciences et des arts, un bâtiment ultra moderne vraiment impressionnant.

A +

dimanche 10 mars 2013

Déjà la fin du Portugal.



Ça fait déjà trois semaines que nous vadrouillons sur les routes Portugaises du Nord au Sud, trois semaines que nous sommes partis. On commence réellement à se dire que ce ne sont pas des vacances comme les autres parce que normalement, après un voyage comme ça, la reprise se profile, tu rentres chez toi. Ben nous, non. On continue.
C’est un peu le vrai début de l’aventure.
En tout cas on a adoré ce pays, note particulière à la ville de Porto, aux tramways et aux ruelles de Lisbonne et aux bivouacs de rêve sur les  belles plages du sud, il manquait juste quelques degrés pour aller profiter de la baignade et des vagues.
Sur le mode de voyage,  pareil, bouger tous les jours d’un point à un autre sans vraiment savoir où on va débarquer le soir c’est grisant et plein de jolies surprises, pas forcément marquées dans les guides (même si on a un peu usé le routard !!) mais ici c’est simple et ça se fait en toute sécurité. C’est moins sympa sous la pluie, et ces derniers jours on a été servi, mais bon, ça fait partie de l’aventure et rester confiné quelques heures à attendre que les gouttes aient la bonne idée de s’arrêter de tomber, ça aide à développer son côté zen !
Juste un mot pour les aventuriers qui voudraient venir au Portugal, qui n’ont pas froid aux yeux, et qui aiment les sensations fortes : il faut prendre le bus !!! (On vous racontera)
Maintenant on file vers l’Espagne, passage par Séville puis route vers  Barcelone (entre les deux on ne sait pas trop encore)  pour aller prendre le bateau qui nous emmènera jusqu’en Italie.
On pense à vous tous, on espère que tout va bien chez vous.
A +

On dirait le sud



Pour ne pas perdre trop le contact avec les préoccupations politiques françaises, on teste notre propre rythme scolaire. Donc ici l’école c’est que le matin et souvent en pyjama. C’est pas mal et plus pratique quand il pleut, c’est une bonne occupation. 



Note pour les collègues, vous remarquerez qu’ici, ce sont les enfants qui tiennent la montre, moi je vis sans depuis trois semaines, c’est un vrai bonheur ( !!!).
On poursuit notre route dans le sud, c’est la région de l’Algarve, autant les trois dernières étapes étaient magnifiques, tranquilles et sauvages, autant là on a bien cru qu’on allait finir sur un parking de supermarché. Toute la côte est bétonnée, c’est une succession d’immeubles plus moches les uns que les autres,

Heureusement, coup de bol, on a réussi à trouver ce petit endroit dans le seul village épargné par la fièvre promotoriste ( promoteur + terroriste ha ha ha )

Et on n’est pas dérangé par les voisins.
Et comme il pleut et qu’on n’a pas la télé, ben les gars se sont mis à la couture.
Non, non, je ne déconne pas.
La preuve :


Je pense qu’on n’est pas au bout de nos surprises….
Note pour plus tard : quand tu te fais arrêter par les flics Portugais pour un simple contrôle de papiers, ce n’est pas la peine de te la péter avec ton permis international !




Faro
 
Aujourd’hui il y avait pas mal de trucs à faire sur la route, quelques vérifications sur le camion, et trouver du gaz. Comme les bouteilles de gaz ne sont pas toutes les mêmes en Europe, il fallait trouver une autre solution. Ce sont des camping- caristes croisés sur la route qui nous ont indiqué que certains revendeurs de GPL acceptaient de remplir les bouteilles française, alors c’est ce qu’on a fait. On a donc du GPL dans notre bouteille de Propane Super U !! Mais comme ils disent ici : « ici c’est le Portugal, c’est possible ! » On n’a pas encore essayé, on verra bien. 
On a fait un petit arrêt touristique à Faro avec
Sa place :
Une des églises :
Et sa cigogne :
C’était aussi la dernière chance pour les cartes postales puisque depuis qu’on est arrivé on se dit qu’on le fera demain, mais demain, on ne sera plus au Portugal.
On a pu faire un peu de sport ( léger, léger )
Et coup de bol, on est tombé là-dessus, alors spéciale dédicace à la miss Alice.
Ce soir on dort à Tavira et demain, dans l’après-midi, on roule vers Séville.

A +

TAVIRA
Dernière visite Portugaise. On a trouvé un endroit pour dormir un peu à l’arrache et on s’est retrouvé au beau milieu d’une course de vélo locale. Les coureurs sont passés devant le camion toute la soirée. C’est une petite ville très sympa, on va partir sur une note agréable après le béton de l’Algarve.
Il y a un pont ( Gallo romain)
, des remparts (certainement Gallo Romains)

Des ruelles (étroites et pavées)
En bien sûr, des églises ( Il parait même que c’est la ville où il y en a le plus !!)


Et en plus on a eu la chance de tomber sur un vendeur de journaux qui avait Femme Actuelle en français !! La fête.
Comme quoi le bonheur tient à peu de chose !!
Après toutes ces émotions on n’avait pas volé notre pause sur le pont.

On a fini par envoyer nos cartes postales, par contre on a hésité longtemps entre la rouge ou la bleue , on a choisi la rouge, alors si les cartes n’arrivent jamais …
Et puis on a pris la route vers l’Espagne
(C’est pris d’un peu loin, mais je vous jure que c’est le bon panneau)
Ce soir on dort à Séville.
Note pour plus tard : S’engager dans les petites ruelles des centre-villes Espagnols en camping car, c’est comme donner à manger à un Gremlins après minuit, c’est MAL. A moins d’aimer faire des très longues marches arrières.
A +