jeudi 2 mai 2013

Gias sas la Grèce.




Voilà presque 4 semaines que nous sommes arrivés dans ce délicieux pays, il est temps pour nous, un peu à regret, de continuer notre route vers l’est. Ce fût pour nous une vraie découverte, et le lieu où nous avons pu réaliser le voyage dont nous rêvions, entre paysages magnifiques, soleil (pas une goutte de pluie depuis quatre semaines), mer turquoise,  sites mythiques, randos, et surtout une incroyable sensation de liberté partout où nous nous sommes posés. Tout ça presque rien que pour nous, vu le peu de monde que nous avons croisé à part sur les sites très touristiques. On est unanimes tous les 4: c’était génial, on adore la Grèce!
Tout ça ne serait pas grand-chose sans la gentillesse des grecs et leur façon si sympa de nous accueillir. C’est un pays où l’on se sent tout de suite bien, en sécurité, et où l’on a senti que les gens étaient contents de nous voir chez eux. Toujours un sourire, un coup de main sympa, à l’image de nos dépannages sur le bord de la route pour la table ou le gaz, ou de cet hypermarché mis en effervescence parce que Myriam voulait connaitre la date de la Pâques Orthodoxe  et que personne n’arrivait à traduire…
Bien sûr on voit aussi que c’est un pays qui ne va pas bien, en tout cas sur le plan économique. Un magasin sur deux aux alentours des  villes est fermé, on voit partout des entreprises à l’abandon, des maisons et des immeubles qui ne seront jamais terminés et qui tombent en ruine, et des ouvrages de travaux publics inachevés qui bordent les routes ( des moitiés de ponts, des kilomètres de route inutilisables,  des échangeurs reliés à rien …) le paysage avait parfois quelque chose de surréaliste.
On espère que rapidement pour eux, les choses s’arrangeront.

Le seul regret que l’on pourrait avoir c’est de ne pas savoir parler Grec ce qui nous aurait permis de prolonger les quelques échanges que nous avons pu avoir avec les gens croisés sur notre route. Alors promis, avant de revenir, on prendra quelque cours !!
 
 Demain, on passe notre dernière journée ici, après, on ne sera plus en Europe …

A +

mercredi 1 mai 2013

La macédoine pour conclure notre périple Grec.




Nous quittons l’Olympe non sans un dernier regard un peu nostalgique. 

Ce matin il a fallu ruser un peu pour trouver de l’eau, mais ça y est on a un 6 ème sens . 

On fait pas mal de kilomètres aujourd’hui pour passer Thessalonique et trouver un endroit avec une belle plage pour passer nos derniers jours en Grèce. Petit arrêt pique-nique en route avec au dessert note dernière trouvaille sucrée. Il fallait bien innover, pour ceux qui suivent l’histoire depuis le début, vous savez qu’on a un petit faible pour les trucs sucrés, mais ici, point de churros, pas plus de gelateria. Mais y’a des BACKLAVAS !! et ça c’est à tomber !! 


Pour l’étape et la plage, premier essai à Kriopigi, c’est plutôt bien, il n’y a qu’à ouvrir la porte du camping-car pour être dans l’eau. On envoie Aurel notre éclaireur en chef/ homme poisson. 

Verdict : y’a des méduses !! Il faut trouver autre chose.
Alors on pousse jusqu’à Nikitas.
On est sur le port, le soleil se couche quand on arrive, juste le temps pour les gars pour un dernier bain. Ce soir on va s'endormir devant ça ...


Dans le camion, on parle de plus en plus de la Turquie, on sent bien qu’on s’approche, on est tous les 4 assez excités d’y arriver et en même temps on a du mal à quitter la Grèce et tout ce qu’on a pu y vivre.On va se poser deux jours ici pour préparer un peu la suite.           A suivre ....

Le mont Olympe, demeure des Dieux.




Nous venons de passer deux jours sur le mont Olympe, à arpenter les sentiers de randonnée, sous l’œil certainement bienveillant de Zeus et tous les autres.
Nous avons pu stationner sur le parking du premier refuge qui marque l’ascension vers le sommet et qui est aussi le départ de plein de chemins dans la montagne. 

Même si le chemin pour y accéder ressemble plus à une piste qu’à une route, ça valait le coup.
Juste devant nous coule un petit torrent, c’est un mélange entre la carte postale et le disque « relaxation zen » de Nature et Découverte, mais en vrai. 

  
Nous allons le suivre un bon moment pour notre première rando qui nous amène, à travers les bois, jusqu’à une grotte qui héberge un petit ermitage. 





Après une bonne marche, rien de tel qu’un peu de repos au bord de l’eau. 


Le lendemain, départ de bonne heure pour attaquer un deuxième circuit vers le second refuge, histoire de s’approcher un peu des dieux. Les chemins sont toujours aussi agréables, même si, il faut l’avouer, ça grimpe bien. 


Mais la vue en vaut la chandelle

Ce soir, on est redescendu sur la mer, on est seul sur la plage ou presque … 

Et  l’Olympe veille toujours sur nous  

Gias sas .

Les Météores, encore des pierres (mais plus hautes.), une invitée , et les Dieux




Nous avons passé deux jours à l’ombre des météores,  à la découverte des monastères qui semblent avoir été posés là de manière miraculeuse. On se demande surtout comment ça tient .

C’est un ensemble de grands rochers  qui « sortent » de la plaine et qui culminent à plus de 300 mètres. Rien que ça, c’est beau.

Et au sommet, ont été construits au 14 ème siècle des monastères Orthodoxes accueillant des moines ermites. Ils ne sont accessibles par des escaliers que depuis 1924, avant c’était échelle ou poulie pour les plus anciens. 


C’est très impressionnant et la visite des monastères à quelque chose de très apaisant. En plus nous avons eu le droit à quelques chants des moines, c’est quand même super la pope musique !! ( ok celle-là elle est nulle) .
Nous choisissons de faire la descente à pied jusqu’au village, une bonne rando dans des chemins ombragés. 

En rentrant à notre campement nous constatons que nous avons une invitée, 

C’est déjà la 4 ème que nous voyons en Grèce, il parait qu’il y en a plein.
Nous reprenons la route en fin d’après-midi après une dernière visite pour rejoindre le mont Olympe. Ce soir nous dormons « encore » face à la mer avec la plage rien que pour nous, et juste derrière, les Dieux de l’Olympe Veillent sur nous. 



Ce soir c’est les gars qui font le feu sur la plage, c’était pas au programme du CNED, mais ça ils ont appris très vite.


Gias sas